ORGANISATION ET HARMONIE

Portrait Marie-Cécile
Rédigé par Marie-Cécile
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Dans une ruche bien organisée, la rigueur et l’harmonie sont nécessaires.  Des dizaines de milliers d’abeilles composent cette usine en perpétuel mouvement et toutes collaborent avec efficacité dans un même but : assurer la pérennité de la ruche.

 CONCEPTION

Chacun des rayons de la ruche est composé d’alvéoles juxtaposées. Leur forme hexagonale, est celle qui nécessite le moins de cire pour la construction, permet de stocker le plus de volume dans un minimum d’espace et offre une résistance maximale. Au centre du rayon, les nourrices veillent sur le couvain.

COMMUNICATION

Les abeilles se transmettent de la nourriture par trophallaxie : celle qui désire du nectar place une antenne dans les mandibules d’une consœur et tend la langue. Celle-ci régurgite le liquide. C’est de cette façon que s’effectue peu à peu le processus de digestion des sucres. Et aussi de cette façon que se délivrent les messages, grâce aux contacts antennaires et aux phéromones contenues dans la salive. D’abeille en abeille, la Reine peut ainsi inhiber le développement des ovaires aux ouvrières.

PRODUCTION

Après avoir été régurgité et réingurgité par les abeilles, le nectar est stocké dans une alvéole. Il est déshydraté par la chaleur de la ruche et le battement des ailes des ventileuses. Lorsque sa teneur en eau est passée de 40 % à moins de 18 %, il devient miel.

INSPECTION

Chaque jour, une larve est inspectée à plus de 7000 reprises et nourrie 11000 fois ! Un travail réalisé à tour de rôle par différentes abeilles.

 

CLIMATISATION

En été, lorsque la température intérieure dépasse 35 °C, des centaines d’abeilles se postent à la sortie de la ruche et s’accrochent les unes aux autres, prenant la forme d’une « barbe » humaine. Elles battent des ailes pour ventiler, induisant un courant d’air. La température intérieure baisse alors dans la ruche moins peuplée.

CONSTRUCTION

Pour bâtir les rayons de cire, les abeilles se suspendent les unes aux autres par les pattes. L’ouvrière du bas, à partir de ses glandes cirières situées sous l’abdomen, modèle avec sa salive de minuscules boulettes de cire que les insectes se passent de proche en proche jusqu’à l’ouvrière située en bout de chaîne. Celle-ci les aplatit de ses pattes avant de façonner la fine paroi de l’alvéole.

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